Rosaire – Notre-Dame (1986)

1^er Mystère Joyeux : L’ANNONCIATION
« Ce soir-là, il y a fort longtemps, J’étais seule – dans le recueillement et la prière. Une grande lumière vint dans Ma petite chambre, l’illuminant plus que toute autre lampe. De cette lumière sortit un Ange de Dieu – sa bonté émanait de son être. Je fus très surprise, pensant tout d’abord qu’il venait Me faire des reproches, mais ses paroles étaient apaisantes. Il Me dit que J’avais trouvé faveur auprès de Dieu. Puis, il poursuivit avec le message qu’il Me portait, et Je ne pus que répondre ‘oui’, car depuis Mes plus lointains souvenirs, J’étais obéissante à Dieu en toutes choses. Il parla de Ma cousine puis partit, laissant Mon humble chambre bien vide et abandonnée. »
« Alors, Je demande à tout homme d’être obéissant à la Volonté de Dieu dans sa vie en toute humilité. Loué soit Dieu ! »
Notre Père… dix (10) Je vous salue, Marie… Toute Gloire au Père…l’Oraison de Fatima… l’Oraison de l’Enfant à Naître.

2^ème Mystère Joyeux : LA VISITATION
« Je Me rendis rapidement chez Ma cousine Élisabeth après avoir reçu le message de l’Ange. Bien que le voyage fût bien difficile, Je savais dans Mon Cœur qu’en la voyant, Je recevrais la confirmation de tout ce que l’Ange m’avait dit. En effet, à Mon arrivée elle Me dit que l’enfant avait tressailli de joie à Mon approche. Malgré son âge avancé, elle portait un enfant. Elle avait sans nul doute reçu un grand don de Dieu. Remplie de la force de l’Esprit Saint, Je laissai parler Mon Cœur, parlant des générations à venir et du grand miracle que Dieu donnait au monde par le pouvoir de l’Esprit Saint. »
« Mon cher peuple, en priant ce mystère, Je vous demande de réfléchir à la grandeur de Dieu, si grande qu’Il peut répondre à toutes les prières. Car avec Dieu, toute chose est possible. Perfectionnez votre vie de prière et venez à Lui avec une foi chargée d’espérance. Il répondra toujours selon Ses voies, en Son temps. Loué soit Jésus ! »
Notre Père… dix (10) Je vous salue, Marie… Toute Gloire au Père…l’Oraison de Fatima… l’Oraison de l’Enfant à Naître.

3^ème Mystère Joyeux : LA NATIVITÉ
« Il est impossible de décrire en termes de la terre la joie et l’effroi mêlé d’admiration de cette nuit. Toutes les éléments qui devaient déclencher ce joyeux événement furent cause d’angoisse : le voyage si long et difficile, la séparation de Nos familles, le manque de logement approprié à Notre arrivée à Bethléem. Cependant, quand Mes yeux contemplèrent le visage de Mon Fils Nouveau-né, fraîchement arrivé du Ciel, Je ne Me souvins d’aucune épreuve. Il était toute sainteté. En Sa Présence, Notre pauvre environnement disparut de notre vue. Je ressentis la présence du Ciel sur la terre. Il aurait pu choisir de venir dans le monde dans un palais de roi, jouissant de tous les conforts du monde. Néanmoins, ce ne fut pas Son choix car Il n’était pas de ce monde. Son Royaume était avec Son Père dans le Ciel. En grandissant, Il ne choisit jamais le monde ou ses plaisirs, mais garda toujours Ses Yeux rivés sur le Royaume de Son Père. »
« Alors, Je demande à tous ceux qui prient ce mystère de Mon Rosaire, de prier avec ce même esprit de détachement. Cette grâce est effectivement vitale au salut. Ceux qui vénèrent les choses de ce pauvre monde ne peuvent pas vraiment dire que Mon Fils occupe la première place dans leur vie. Dans Son omniscience, Il connaît les cœurs de tous les hommes et n’accueillera pas dans Son Royaume ceux qui Le placent à la dernière place dans leurs cœurs. Loué soit Jésus ! »
Notre Père… dix (10) Je vous salue, Marie… Toute Gloire au Père…l’Oraison de Fatima… l’Oraison de l’Enfant à Naître.

4^ème Mystère Joyeux : LA PRÉSENTATION
« Quand Je Me rappelle ce mystère, la Présentation de Mon Fils Nouveau-né au Temple, J’ai des émotions partagées. Je Me souviens des nombreux jours de prière et de sacrifices qui y conduisirent. Joseph et Moi voulions que Notre Fils soit béni d’une façon très spéciale. Conformément à la coutume Juive, Nous fîmes ce qui était nécessaire pour arriver au Temple quand Il aurait l’âge prescrit. Nous prîmes avec Nous un simple sacrifice de quelques oiseaux. Il fut béni en étant présenté au prêtre. A plusieurs reprises, alors que Nous étions sur les escaliers du saint Temple, un homme d’un certain âge s’approcha de Nous ; il s’appelait Siméon. À un certain moment, il demanda à prendre Mon Fils Bien-Aimé et ce faisant, il parla d’une façon prophétique. Il rendit grâce à Dieu de l’avoir épargné jusqu’à cet instant puis, il Me dit ensuite que Mon Âme serait elle aussi transpercée par un glaive. En effet, Je sus immédiatement de quoi il parlait, car Ma Croix pour le reste de Ma vie était la connaissance de l’avenir de Jésus. Je sus qu’Il allait subir une mort lente, pleine de supplices, une mort dont Je serais témoin. Je sus que Son heure la plus sombre serait illuminée par Sa Résurrection. Je fus à la fois attristée et remplie de paix sachant que Celui que Je tenais dans Mes Bras, rachèterait l’humanité. Je gardai toutes ces choses en Mon Cœur, Je les méditai tout en prenant soin de Mon Divin Fils. Joseph et Moi, Nous préparâmes pour le retour à la maison, tous deux réfléchissant en silence sur les événements de cette journée. Plus tard, Joseph Me parla doucement de ce que Siméon avait dit, espérant calmer Mes peurs. Mais Moi, avec la sagesse que Dieu M’avait donnée, Je savais que le jour viendrait où en effet Je souffrirais, à l’instar de Mon Fils. C’était la Croix que Je devais porter pendant 33 ans. »
Notre Père… dix (10) Je vous salue, Marie… Toute Gloire au Père…l’Oraison de Fatima… l’Oraison de l’Enfant à Naître.

5^ème Mystère Joyeux : LE RECOUVREMENT DE L’ENFANT JÉSUS AU TEMPLE
« Quand Jésus avait douze ans, Joseph et Moi L’emmenèrent à Jérusalem pour la célébration d’un jour saint. Nous n’étions pas seuls mais voyagions avec une grande partie de la famille et de nombreux amis. Une fois sur le chemin du retour, Je commençai à chercher Mon Fils Bien-Aimé parmi le groupe avec lequel Nous voyagions. Je fus tout d’abord certaine que Je Le découvrirais avec Ses cousins et amis. Alors que les heures passèrent, Je désespérai de plus en plus. Craignant de L’avoir laissé derrière Nous, Joseph décida que Nous devions retourner sur le champ à Jérusalem. »
« Il fallait maintenant plus d’un jour de voyage pour y retourner. La chaleur écrasante ajoutait grandement à Notre fardeau. Alors que Nous approchâmes à nouveau de Jérusalem, Joseph suggéra que Nous allions Le chercher au Temple en premier, vu que c’était l’endroit qui plaisait le plus à Mon Fils. »
« C’était tard dans l’après-midi. Les ombres s’allongeaient déjà. Alors que Nous montâmes les énormes marches du saint temple, J’éprouvai un grand sentiment de paix. Déjà des dernières marches, Nous pouvions entendre Sa voix résonnant à travers les grandes chambres en pierre. Joseph Le trouva, debout au milieu de plusieurs hommes instruits, parlant profondément des écritures d’un prophète des siècles passés. Mon Cœur fut rempli de joie quand Il plaça Sa jeune Main dans la Mienne. »
« Nous Lui fîmes part de la grande inquiétude qu’Il nous avait causé nonobstant le long trajet du retour. Il Nous demanda si Nous ne savions pas qu’Il devait être aux affaires de Son Père. Je retournai cela Je ne sais combien de fois dans Mon Cœur pendant plusieurs années. Oui, Il était aux affaires de Son Père, mais ce n’était pas encore le moment. Lui, dans Son grand et irrépressible amour de Dieu, ne pouvait attendre de partager avec les autres Son Infini Savoir. C’était un acte d’amour qui eut lieu ce jour-là, non un acte de désobéissance. »
« Jésus retourna avec Joseph et Moi-même dans notre humble demeure. Il ne nous fut jamais désobéissant mais fut humble en toutes choses. Il grandit jusqu’à maturité sous Notre œil vigilant. »
Notre Père… dix (10) Je vous salue, Marie… Toute Gloire au Père…l’Oraison de Fatima… l’Oraison de l’Enfant à Naître.

1^er Mystère Douloureux : L’AGONIE AU JARDIN
« Sur terre, Je n’étais pas présente lors de l’agonie de Mon Fils au jardin et Je ne vis pas Sa grande angoisse à la pensée de Sa mort qui approchait. En tant que Sa Mère, cependant, Je ressentis dans Mon âme une tristesse pressante qui consumait Mon Être entier. Je savais qu’Il pensait aux injustices qui Le frapperaient souvent au cours des derniers mois de Sa vie. »
« Maintenant au Ciel, Je possède toute connaissance et Je peux vous raconter comment les événements se sont déroulés. Mon Fils, conscient de la mort violente qu’Il devait souffrir pour toute l’humanité, se rendit avec ses onze Apôtres dans un jardin tout près afin de prier. A ce moment là, Judas n’était pas présent car il était déjà en train d’effectuer sa sale besogne. Les Apôtres étaient vraiment exténués et s’endormirent, mais une fois enveloppé dans la prière, Mon Fils Bien-Aimé ne fut plus conscient de son environnement. Il vit chaque coup de fouet. Il sentit le poids de la Croix sur Ses Épaules. Il sut quel Muscle et quel Nerf seraient endommagés par les clous. Il vit l’immoralité de l’humanité, pas seulement à cette époque-là mais aussi dans le futur. Il vit les atrocités de la guerre et du terrorisme, la dégradation du corps humain, la haine que le cœur de l’homme renfermerait vis-à-vis de son frère. Enfin, Il vit les nombreuses âmes tièdes qui Le connaîtraient à un moment donné de leurs vies mais qui choisiraient, et continuent de choisir, le monde à Sa place. À ce moment précis, Il s’adressa au Père et demanda que le calice de la souffrance s’éloignât de Lui. Mais finalement, avec une profonde résignation à La Volonté du Père, Il dit : « Que ce ne soit pas Ma volonté qui se fasse, mais la Tienne. ». »
« Je vous le dis : personne sur terre n’a souffert ni ne souffrira une angoisse mentale semblable à celle de Mon Fils au Jardin de Gethsémani. »
Notre Père… dix (10) Je vous salue, Marie… Toute Gloire au Père…l’Oraison de Fatima… l’Oraison de l’Enfant à Naître.

2^ème Mystère Douloureux : LA FLAGELLATION
« J’en fus Moi-Même témoin, Mon Fils Bien-Aimé fut conduit par les soldats au préau. Le traitement qu’ils Lui infligèrent fut particulièrement rude. Ils enchaînèrent Ses Poignets tout en haut du pilier pour tendre Sa Chair, la rendant ainsi plus facile à lacérer. Il fut dépouillé de Ses vêtements. Les fouets utilisés n’étaient pas des fouets ordinaires. Ils étaient conçus pour déchirer et creuser la chair de la victime. Un soldat se tenait de chaque côté de Jésus et chacun à son tour, ils assaillirent Sa Chair Sacrée. En tout, il endura plus de 5000 blessures. Quand tout fut terminé, Il demeura là baignant dans une mare de Sang. Par un souci de modestie, Il se rhabilla et fut emmené, laissant derrière Lui des empreintes de pas ensanglantées. À partir de ce moment, Il eut très mal à la Tête à cause de la déshydratation. Comme J’aurais voulu Le réconforter. Le voir Me terrassait d’une indicible douleur. Les soldats, connaissant très bien leur ‘art’, s’arrêtèrent tout juste avant qu’Il ne tombât inconscient. Et maintenant, dans Sa Divinité, Il savait très bien toutes les souffrances qui L’attendaient encore. »
« Je vous demande de Le consoler dans la prière et la pénitence. Merci. »
Notre Père… dix (10) Je vous salue, Marie… Toute Gloire au Père…l’Oraison de Fatima… l’Oraison de l’Enfant à Naître.

3^ème Mystère Douloureux : LE COURONNEMENT D’ÉPINES
« Les soldats n’étaient pas satisfaits de la flagellation brutale qu’ils avaient infligée à Mon Fils Bien-Aimé. Maintenant, il couvrirent Son Corps d’un vêtement comme si c’était un roi, avec un geste de dérision. Ils ne savaient pas que devant eux se tenait le Roi des Rois. Ils Lui fabriquèrent une couronne d’épines qui poussaient à proximité. Ces épines étaient plus longues que vous l’imaginez. Ils placèrent Sa Couronne sur Sa Tête Sacrée et Lui firent des révérences, se moquant de Sa royauté. Ils frappèrent la couronne d’Épines avec de longs bâtons forçant ainsi ces instruments de torture à pénétrer dans sa Tête Sacrée. Cela fit couler le Précieux Sang sur son Visage, dans Ses Yeux et ainsi, bloqua Sa vision. Mais Ils les aima comme ça. Oui, Il aima profondément même ceux qui Le tourmentèrent. Avec une Grande Humilité, Il endura tout. Il aurait pu, en un clin d’œil, faire venir toutes les Légions d’Anges à Son secours mais Il choisit de souffrir avec humilité pour toute l’humanité. »
Notre Père… dix (10) Je vous salue, Marie… Toute Gloire au Père…l’Oraison de Fatima… l’Oraison de l’Enfant à Naître.

4^ème Mystère Douloureux : LE PORTEMENT DE LA CROIX
« Mon Fils Bien-Aimé, Sa Chair déchirée et détachée des Os, affaibli, se vit remettre la traverse de la Croix afin qu’il la portât sur Ses Épaules. Son être entier trembla de faiblesse. Sa vision était maintenant brouillée par le Sang qui ne cessait de couler à cause de la couronne d’épines. Plus tard, Il Me dit qu’Il avait vu passer continuellement devant Lui, alors qu’Il portait la Croix, les millions d’âmes tièdes pour lesquelles Son sacrifice signifiait si peu. »
« Mais Il était poussé à avancer, tant par les soldats que par Son Éternel Amour pour toute l’humanité. Il y eut les chutes déchirantes jusqu’à ce qu’un autre fut forcé de l’aider. Quand Je Le rencontrai, Je pus à peine Le regarder dans les Yeux, ne voulant pas qu’Il vît Ma grande détresse, Je pense qu’Il la ressentit, J’en suis certaine. Son regard était un regard de résignation et en même temps, de compassion à Mon égard. Il tomba plusieurs fois sur ce chemin de réparation pour les pécheurs, chaque chute l’affaiblissant davantage. Finalement, Il parvint à Sa destination. Il s’assit et avec une grande angoisse, Il offrit une prière au Père. Dans toutes Ses souffrances, Il fit preuve d’une grande patience. »
Notre Père… dix (10) Je vous salue, Marie… Toute Gloire au Père…l’Oraison de Fatima… l’Oraison de l’Enfant à Naître.

5^ème Mystère Douloureux : LA CRUCIFIXION
« Ils mirent un type de harnais à Mon Fils pour qu’il pût être traîné comme un animal. Cette ceinture aggrava les Plaies qu’Il subit lors la flagellation. La grande traverse de croix Lui fut remise pour qu’Il la portât sur Ses Épaules déchirées et avec beaucoup de dégoût et de mépris Il fut conduit au Golgotha. »
« Une fois sur place, Il fut détaché et on Lui permit de s’asseoir sur une pierre pendant que Sa Croix était préparée. A ce moment là, Il tordit Ses Mains de désespoir et regarda vers le Ciel cherchant désespérément de l’aide. À un certain moment, Il fut allongé sur la Croix qui était encore sur le sol afin de l’adapter à Son Corps Sacré. Puis ils percèrent dans le bois les trous pour les clous. Une fois terminé, Ils L’appelèrent pour qu’Il s’étendît sur la Croix afin de percer Sa Chair Sacrée avec les clous. »
« Il ressentit les coups des maillets avant même qu’ils ne furent donnés et même longtemps après. Quelques ajustements furent faits avec certains de Ses Membres qui n’atteignaient pas les trous qui avaient été pré percés pour les clous. Il souffrit également quand Son Bras et Sa Jambe furent déboîtés de leurs cavités. »
« A présent, la Croix fut érigée. Elle n’était pas très grande car J’étais capable de toucher Ses Pieds. Mais Je ne pouvais Me résoudre à mettre le doigt sur Sa Chair torturée. Alors qu’Il était pendu agonisant, les soldats, sans le savoir, tirèrent au sort Sa pauvre pièce de vêtement. Ils étaient tellement détachés et ignorants de leur acte. »
« C’est alors que le Ciel s’assombrit. De nombreux spectateurs commencèrent à quitter les lieux. Mon Fils parla peu mais chaque parole revêtait une grande importance. Il s’adressa à Saint Jean et à Moi-même. Je sus, quand Il Me parla, que ce n’était pas juste Jean qu’Il Me donnait mais toute l’humanité. Ce que J’acceptai volontiers. »
« Alors que la dernière heure de Sa Vie était venue, Il pouvait à peine bouger, respirer et parlait de façon bien rauque mais encore assez claire pour Le comprendre. Lorsqu’Il prit les péchés de l’humanité, Il se sentit abandonné par Le Père. À la fin, Il remit Son Esprit. »
« A ce moment là, la terre commença à trembler et à se soulever comme si elle soupirait de sa perte. Je demeurai là malgré tout et un étranger vint réclamer Son Corps pour L’inhumer. Quand Son corps sans vie fut descendu de la Croix et déposé dans Mes Bras, Je pleurai de douleur. Je ne pus Le tenir aussi longtemps que Je le souhaitais en raison de l’heure tardive. Ils Me L’enlevèrent. »
Notre Père… dix (10) Je vous salue, Marie… Toute Gloire au Père…l’Oraison de Fatima… l’Oraison de l’Enfant à Naître.

1^er Mystère Glorieux : LA RÉSURRECTION
« Je ressentis profondément dans Mon Âme que Mon Fils allait ressusciter des morts. Toujours en ce premier Dimanche de Pâques, Je baignais encore dans le supplice du Vendredi Saint et Mon Cœur avait très envie de Sa Présence. Nous sortîmes tôt pour aller au tombeau, le soleil se levait. Certains apportèrent des huiles espérant préserver au mieux Son Corps car Son inhumation avait été préparée en grande hâte le Vendredi précédant. Mes compagnons Me passèrent devant alors que nous passions devant le Golgotha. Je fis une pause à l’endroit marqué par la Croix de laquelle Il avait été enlevé. Un trou vide marquait l’emplacement de la croix, rien de plus. »
« Mon Cœur brûlait à l’intérieur de Moi ; Je désirais tellement Le voir. J’étais dans un profond recueillement quand une Main Me toucha. C’était Sa Main, blessée par Ses ennemis. Sa Face resplendissait d’une brillance toute Céleste. Il sourit alors que Mes larmes remplissaient Ses Plaies. Il dit : « La Victoire est la Nôtre ». Il resta quelques instants encore. Je compris qu’Il avait encore une mission à accomplir. Il disparut aussi rapidement qu’Il était arrivé. Mon Cœur se réjouit alors que Je poursuivis Mon chemin vers la tombe, remplie de la joie de la Résurrection. Toute louange au Dieu Vrai et Vivant. Toute Louange à Jésus-Christ. Alléluia ! »
Notre Père… dix (10) Je vous salue, Marie… Toute Gloire au Père…l’Oraison de Fatima… l’Oraison de l’Enfant à Naître.

2^ème Mystère Glorieux: L’ASCENSION
« L’Ascension se fit tranquillement, à l’instar de tous les miracles de Dieu. Il n’y eut ni grandes fanfares ni adieux empreints de larmes. Nous marchions vers la ville de Béthanie, Christ s’arrêta et se retourna pour nous faire face. Son Corps avait une apparence radieuse tel le soleil. Ses Plaies resplendissaient de la Gloire de Dieu. Il leva Ses Mains pour nous donner une Bénédiction finale et nous contempla avec beaucoup d’amour. Lentement, Il s’éleva de terre. Alors qu’Il montait vers Le Père, un nuage apparut sous Ses Pieds. Il semblait luminescent. Nous pouvions voir Ses Mains étendues qui semblaient embrasser la terre entière alors que le Ciel s’ouvrait à Lui. Le Père, Je le sais, Le reçut avec une joie victorieuse. Nous, qui étions restés seuls, ne ressentîmes aucune tristesse à ce moment là, mais de la joie et une paix du cœur. Puis tout à coup, nous nous trouvâmes en présence de deux êtres Célestes qui nous pressèrent de continuer notre chemin ; ce que nous fîmes. »
Notre Père… dix (10) Je vous salue, Marie… Toute Gloire au Père…l’Oraison de Fatima… l’Oraison de l’Enfant à Naître.

3^ème Mystère Glorieux: LA DESCENTE DU SAINT-ESPRIT
« Nous étions tous rassemblés dans une grande pièce – les Apôtres, des amis de Jésus, y compris Moi-Même. Beaucoup avaient peur de subir le même sort que Jésus. Nombreux étaient les cœurs désorientés et il y avait les cœurs de ceux à qui Sa présence physique manquait. »
« Alors que nous étions en train de prier, l’air de la pièce commença à s’agiter, alors que dehors l’air restait relativement calme. Ce souffle d’air devint une douce brise et commença à souffler dans la foule assemblée. Certains de ceux qu’Elle toucha tombèrent comme s’ils étaient endormis. Alors que ce Souffle de l’Esprit s’approcha de chaque Apôtre, des langues de feu apparurent au-dessus de leurs têtes et ils s’effondrèrent sur le sol, comme s’ils étaient morts. Moi-Même, Je tombai dans le repos de l’Esprit et y restai un bon moment ; c’est alors que Je vis Mon Fils Bien-Aimé Me sourire, assis sur Son trône à la droite du Père. Mon Âme était tellement imprégnée d’amour à Son égard que Je ne pus bouger. »
« Quand nous revînmes à nous-mêmes, nous réalisâmes que c’était le don que Mon Fils avait promis de nous envoyer – Le Saint Paraclet, Mon Divin Époux. Ceux qui pleuraient Sa présence, se levèrent remplis de joie. Toute confusion disparut en présence de la sagesse et de la connaissance, car les vérités qui étaient auparavant cachées, étaient maintenant révélées. L’Esprit avait redonné vie aux cœurs de Apôtres, dévorant leur peur. Ils s’élancèrent dans les rues proclamant la bonne nouvelle. Quand ils parlaient, tous comprenaient le message, peu importe leur langue maternelle. Tels furent les débuts de l’Épouse du Christ, l’Église Universelle. Toute Louange à Jésus Christ ! »
Notre Père… dix (10) Je vous salue, Marie… Toute Gloire au Père…l’Oraison de Fatima… l’Oraison de l’Enfant à Naître.

4^ème Mystère Glorieux: L’ASSOMPTION
« Nous étions à table avec plusieurs amis de Jésus, quand Je ressentis, comme ce fut souvent le cas, un grand désir d’être avec Lui. Cette fois, le sentiment était plus fort que jamais auparavant. Je ne pouvais ni entendre ni parler car Mon Âme désirait ardemment Sa Divine Présence. Enfin, J’éprouvai une grande paix s’installer en Moi et Je tombai dans le repos de l’Esprit, cette fois pour ne pas Me réveiller. Mon Âme monta rapidement dans Son Royaume Céleste et, Je fus à nouveau capable de Me réjouir dans la lumière de Sa Présence. »
« Mais, Mon cher Fils n’était pas disposé à laisser Mon Corps immaculé souffrir les ravages du tombeau. Il convoqua l’Archange Gabriel et Mon Ange Gardien auprès de Lui et les chargea d’aller chercher Ma dépouille mortelle et de l’apporter au Ciel. Quelle joie, quelle allégresse J’éprouvai dans Mon Âme en voyant Ma dépouille mortelle portée sur les ailes des Anges au Ciel. Aux Portes du Ciel, Saint Joseph et Jésus se tenaient en lieu et place des Anges et firent passer ce Sanctuaire Virginal par les Portes du Paradis. Là, au milieu de la louange de tous, Mon Âme et Mon Corps furent à nouveau réunis. »
« Quelle grâce, quel cadeau sublime Il Me fit. Ainsi puis-Je apparaître Corps et Âme partout sur la terre, portant des messages de réconciliation et de paix, des messages que Mon Fils place sur Mes Lèvres pour toute l’humanité. Toute Louange au Très Haut. »
Notre Père… dix (10) Je vous salue, Marie… Toute Gloire au Père…l’Oraison de Fatima… l’Oraison de l’Enfant à Naître.

5^ème Mystère Glorieux: LE COURONNEMENT DE MARIE, REINE DU CIEL ET DE LA TERRE
« Puisque que Dieu le Père considéra Mon Immaculée Conception dans Sa grande Majesté, de nombreuses grâces Me furent données. Je fus Sa fille Obéissante trouvant tout mal repoussant. Je fus, pour Christ le Fils, une demeure Immaculée, une Mère aimante. Le Saint Esprit trouva en Moi une Épouse plus que disposée, prête à accepter les desseins de Dieu à Mon égard. »
« Ainsi, lors de Mon Assomption au Ciel, Dieu, dans Sa grande Bonté choisit-Il de Me couronner Reine du Ciel et de la terre. Je suis la Médiatrice de toute Sa Grâce. Je suis Co-Rédemptrice de l’humanité. Je mène tout un chacun à Mon Fils Ô combien Bien-Aimé afin qu’ils puissent avoir part à Son Royaume. Aucun de ceux qui viennent à Moi, le cœur sincère, ne restera sur sa faim. Tout Louange à Jésus Christ ! »
Notre Père… dix (10) Je vous salue, Marie… Toute Gloire au Père…l’Oraison de Fatima… l’Oraison de l’Enfant à Naître.